Tiques, puces chez le chien et le chat : que faire contre ces parasites ?

Vous avez trouvé une tique sur votre chien ou chat : quel traitement ?
Les tiques sont des acariens qui se nourrissent du sang des animaux ; elles se cachent dans les hautes herbes et broussailles en attendant leurs proies. Quand un chien ou un chat passe à proximité, elles s’agrippent à sa fourrure puis remontent vers la peau pour se gaver de sang.
Très répandues dans les régions tempérées comme l’Europe, elles peuvent transmettre certaines maladies aux chiens comme aux chats en les piquant : la piroplasmose, dite aussi babésiose, qui provoque un net déficit en globules rouges, l’ehrlichiose qui se traduit par une diminution de différents types de cellules sanguines (globules blancs et rouges, plaquettes), et la borréliose (plus connue sous le nom de maladie de Lyme) qui affecte les ganglions et qui est connue pour provoquer une insuffisance rénale et cardiaque.
Les cas les plus graves de maladie des tiques chez le chien ou le chat peuvent hélas causer la mort de l’animal. La prévention est donc indispensable afin de réduire le risque de maladies dues aux tiques. Et, en cas d’observation de cet acarien sur votre animal, il faut agir au plus vite en le retirant avec un crochet adéquat !
Concernant le traitement pour la tique chez le chien ou le chat, il faut veiller à ce qu’il fonctionne sur ce parasite en particulier. En effet, tous les antiparasitaires utilisés habituellement contre les puces ne sont pas forcément efficaces contre les tiques. Attention, certains produits peuvent être toxiques selon l’animal. Par exemple, il ne faut jamais utiliser de solutions contenant des pyréthrinoïdes sur les chats.
Quels sont les traitements contre les puces chez le chat ou le chien ?
Bien plus fréquentes que les tiques, les puces constituent le parasite le plus omniprésent et le plus redoutable. Capable de pondre 50 œufs par jour, la puce vit jusqu’à 100 jours. Même sans animaux à piquer pour se nourrir, elle peut survivre pendant des mois. Tout œuf pondu se transforme en larve en moins de 7 jours, toute larve devient une puce adulte en moins d’un mois. Le rythme de reproduction est encore plus rapide avec le sang des animaux…
Sa présence sur votre chien et chat se manifeste par la pulicose : des démangeaisons incontrôlables, des boutons et des croûtes sur la peau. Du fait de leur petite taille, les puces ne sont pas toujours visibles, mais ces signes indicateurs ne trompent pas. Chez certains animaux de compagnie, elles provoquent une dermatite par allergie aux piqûres, avec des lésions inflammatoires pouvant être particulièrement douloureuses, et une perte des poils.
Plus problématique encore : les puces transmettent des pathogènes comme le ténia ou des bactéries responsables de la maladie des griffes du chat. Heureusement, il existe plusieurs traitements antipuces chez le chien comme chez le chat, à utiliser idéalement en prévention, mais aussi comme remède curatif. Leur mode d’usage varie grandement : pipette, spray, shampoing, comprimés, colliers, etc.
Le meilleur traitement contre les puces du chat ou du chien est celui qui est réalisé tout au long de l’année pour réduire le risque d’infestation. En effet, si vous attendez que votre animal commence à se gratter, il sera trop tard pour empêcher les pathogènes et les allergies. Le rythme de renouvellement est généralement d’un mois, sauf pour le collier. Si vous souhaitez éviter les produits chimiques, des alternatives sont à votre disposition pour la lutte contre les puces du chat ou chien par traitement naturel.
Les moustiques représentent un risque pour les animaux domestiques !
Si les piqûres de moustiques sont relativement bénignes pour les humains, tout au moins dans les contrées non affectées par les virus tropicaux, les choses sont différentes pour les animaux domestiques qui peuvent développer des maladies graves.
Les moustiques peuvent notamment transmettre la dirofilariose aux chiens et chats, un minuscule ver (dirofilaria immitis) qui transite par les voies sanguines et se loge dans le cœur ou les artères pulmonaires. Malheureusement, il n’existe pas de traitement, et les premiers symptômes mettent des années avant d’apparaître, ce qui retarde d’autant le diagnostic. La seule solution est la prévention via l’utilisation de produits antiparasitaires, pris en charge par le forfait prévention de votre assurance santé, comme les traitements contre les puces de votre chat ou chien.
Souvent confondu avec le moustique, le moucheron phlébotome peut lui inoculer une autre maladie grave : la leishmaniose du chat ou du chien. Là encore, la période d’incubation est longue, ce qui retarde la prise de conscience. Mais, bonne nouvelle, dans ce cas-ci il existe un vaccin disponible chez les vétérinaires (avec un rappel annuel), de même que des colliers spécifiques avec un insecticide adapté à ce moucheron.
Contamination par les aoûtats : quels symptômes ? Quelle solution ?
Comme les tiques, les aoûtats sont des acariens qui se nourrissent de sang dans un objectif de reproduction. Toutefois, ceux-ci sont plus saisonniers, et pullulent surtout durant la belle saison. Vers la fin de l’automne, ils entrent en diapause (arrêt de leur développement) avant de se réactiver au printemps. Les aoûtats peuvent survivre des mois durant sans se nourrir.
La contamination des animaux domestiques se fait toujours dans le milieu extérieur via les haies du jardin, les bosquets des jardins publics, ou les broussailles des forêts.
La salive des aoûtats est réputée pour être particulièrement irritante, et pour provoquer des démangeaisons intenses voire des allergies. Le traitement le plus indiqué est le shampoing antiparasitaire pour les chiens. Pour le chat, ce produit est toutefois toxique, et il convient de s’orienter vers une solution spécifique. Les applications sont à répéter pendant tout l’été.