Malus auto : quels sinistres n’entraînent pas forcément de malus ?

Rappel : qu’est-ce que le bonus-malus ?
Le principe du bonus-malus n’est pas compliqué à comprendre, on pourrait même le résumer de la sorte :
- pas de sinistre responsable = bonus = assurance auto moins chère
- sinistre responsable = malus = assurance auto plus chère
Chaque accident responsable entrainera un malus que vous imposera votre compagnie d’assurance, c’est-à-dire une majoration du montant de votre prime annuelle. Ce principe est défini par le Code des assurances (l’annexe de l’article A121-1) selon un barème commun à tous les assureurs.
Un sinistre entraîne-t-il systématiquement un malus ?
Fort heureusement pour vous, non. En premier lieu, si votre responsabilité n’est pas engagée, votre assureur ne vous sanctionnera bien évidemment pas.
De même, si vous avez un bonus maximum depuis au moins 3 ans chez le même assureur, vous ne vous verrez appliquer aucun malus lors de votre premier accident responsable. Un peu comme si votre compagnie d’assurance vous offrait une seconde chance en récompense de votre bon comportement.
Par ailleurs, il existe d’autres situations dans lesquelles vous ne serez pas malussé, quelles que soient les circonstances.
Les sinistres qui n’entraînent pas de malus
Si votre voiture est endommagée alors que vous étiez correctement stationné, vous ne vous verrez pas appliquer de malus. Notez bien cependant que vous ne serez indemnisé que si vous avez souscrit une assurance tous risques.
Enfin pas de malus non plus si le sinistre implique une de vos garanties :
Pourquoi c’est important ?
Parce qu’en cas d’accident 100% responsable, votre coefficient augmentera de 25% alors que normalement, il diminue de 5% chaque année sans sinistre.
Par exemple, si vous payiez 500€ de prime d’assurance auto, sans accident, celle-ci passerait à 475€ l’année suivante. Mais si vous avez un accident et que votre responsabilité est totale, votre prime passera à 625€.
Si la responsabilité est partagée, votre coefficient n’augmentera que de 12,5%, soit une hausse de 62,5 euros pour une prime annuelle de base de 500€.