Des chercheurs dévoilent l’origine des rêves
Les chercheurs de l’Institut du rêve et de la conscience assurent être parvenus à déterminer le moment exact durant lequel nous rêvons, et même à identifier les zones du cerveau impliquées dans la formation des rêves.

Les chercheurs de l’Institut du rêve et de la conscience (WISC) seraient parvenus à découvrir l’origine de nos rêves. Dans leur étude publiée dans la revue Nature, les neuroscientifiques assurent être capables de déterminer le moments des rêves, « d’identifier les zones du cerveau impliquées dans la formation des rêves et les régions correspondant aux contenus des rêves comme la perception de visage, de lieux ou de discours ».
256 électrodes placées sur leur crâne
Pour arriver à ces conclusions, nos experts ont analysé de près les cerveaux de 46 sujets, grâce à un réseau de 256 électrodes placées sur leur crâne. Bilan : la zone impliquée dans le processus des rêves se situerait à l’arrière de notre cerveau. Seule cette région serait active lorsqu’un sujet « fabrique » des songes. Puis, en réveillant les volontaires au milieu de la nuit et en leur demandant de décrire leurs rêves, les scientifiques ont réussi à déceler quelles zones cérébrales spécifiques du cerveau entraient en ébullition en fonction des contenus de ces rêves.
Ainsi, un sujet qui avait rêvé d’une personne faisant un discours avait activé sa zone cérébrale associée à la compréhension de la parole. Un autre qui était parvenu à voir très nettement un objet avait activé les zones associées à la vue.
Niveau de stupidité de mon cerveau : cette nuit, j'ai rêvé que je faisais une insomnie.
— Klaire fait Grr (@Klaire) April 4, 2017
Le rêve n’a rien d’illusoire
En conclusion, les chercheurs affirment que le songe n’a rien d’illusoire. « Les rêves recrutent les mêmes régions cérébrales que dans la vie réelle. Cela indique également que ces expériences se déroulent vraiment lors de ces périodes de veille, et que ce ne sont pas des affabulations que nous racontons à notre réveil », relève le Dr Francesca Siclari de l’université de Lausanne (Suisse), l’une des auteures de l’étude.