Quelles solutions pour les déserts médicaux ?
Le problème des déserts médicaux n’a rien d’une nouveauté en étant régulièrement remis sur le devant de la scène. L’Association des petites villes de France vient de publier un rapport faisant état de la disparition progressive des médecins sur les communes de 2 500 à 25 000 habitants.

Les déserts médicaux gagnent du terrain et ne concernent plus seulement les zones rurales. Des communes pouvant atteindre jusqu’à 25 000 habitants sont aujourd’hui touchées et l’âge moyen des médecins exerçant sur ces communes n’a rien d’encourageant. Nombreuses sont en effet les communes où les généralistes atteignent les 55 ans, sans pour autant qu’un remplaçant soit toujours attendu.
Si les généralistes sont concernés, les spécialistes ne pratiquant pas de dépassements d’honoraires se font encore plus rares, un rapport sénatorial mettant par exemple en lumière que 9 millions de personnes vivent dans un environnement ne possédant plus aucun gynécologue.
Face à cette situation devenue critique, l’Association des petites villes de France (APVF) lance quelques pistes qui devraient être discutées à partir de ce jeudi 11 février avec la ministre de la Santé lors de la réunion «Conférence santé ». Parmi les propositions figure la mise en place de « Territoires prioritaires de santé » qui intégreraient des mesures incitant l’installation de nouveaux médecins ainsi que le financement d’un certain nombre de structures au travers de centres de santé. Une autre piste concerne la mise en place d’un conventionnement qui permettrait aux médecins souhaitant prendre leur retraite de continuer à exercer à tiers-temps.