Santé : baisse de la consommation de médicaments durant le confinement

Une chute des ventes de médicaments durant le confinement
Selon le directeur du GERS, les ventes de médicaments ont augmenté en mars pour chuter dès la mise en place du confinement. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : +128% de ventes juste avant le confinement, contre -10 à 20% de fin mars à mi-mai.
Cela s’explique très simplement. Il semblerait en effet que les Français n’ont pas uniquement fait un stock de pâtes et de papier toilette ! Nombre d’entre eux ont aussi fait un stock de médicaments avant le 17 mars. Des restrictions concernant la vente de paracétamol ont d’ailleurs dû être mises en place pour permettre à chacun l’accès aux soins.
Toujours selon le GERS, ce sont les grosses officines qui ont vu leurs ventes chuter durant le confinement. Nombre d’entre elles se situent dans des centres commerciaux qui ont naturellement été désertés. Certaines ont accusé une baisse des ventes de 90%.
Paracétamol contre anti-inflammatoires
Le COVID-19 a bien sûr impacté la nature même des médicaments consommés. Les anti-inflammatoires étant déconseillés dès lors que certains symptômes se faisaient sentir, certains consommateurs ont simplement refusé de prendre de tels traitements.
Ils se sont massivement reportés sur le paracétamol, un médicament d‘autant plus attractif qu’il lutte contre la fièvre. Durant le confinement, il a ainsi vu ses ventes augmenter de 28%. Le Doliprane est en tête des ventes avec 53 millions de boîtes vendues en sept semaines.
Quel remboursement pour les médicaments ?
Nombre de médicaments sont aujourd’hui remboursés par la Sécurité sociale – c’est le cas du Doliprane, la star du confinement. Toutefois, beaucoup de Français ont craint de se rendre chez les médecins qui ont constaté eux-mêmes une baisse de la fréquentation de leurs cabinets. De ce fait, l’automédication s’est démocratisée. Sachez que certaines mutuelles santé remboursent l’automédication jusqu’à un certain montant chaque année sur présentation de factures.