Peut-on changer de moyen de contraception régulièrement ?
Changer de moyen de contraception ne se fait pas sans organisation. Les conseils de votre médecin ou de votre gynécologue sont indispensables. Voici quelques règles de base à respecter pour éviter une grossesse non souhaitée.
par La rédaction • mis à jour le
Changer de moyen de contraception se prépare
Il est tout à fait possible de changer de moyen de contraception si celui que vous utilisez actuellement ne vous convient pas. Il faut cependant le faire avec précaution et être un minimum organisée. Voici les règles de bases à respecter pour ne pas entamer une grossesse non désirée :
- demander les conseils de votre médecin traitant ou de votre gynécologue. Changer de contraceptif ne se fait pas au hasard.
- ne pas arrêter la prise de votre pilule en milieu de mois, sur un coup de tête, mais aller jusqu’à la fin de votre plaquette. Si vous n’avez pas encore trouvé votre nouveau moyen de contraception, il faudra vous protéger pendant vos rapports.
- respecter le délai de carence entre deux pilules. Celui-ci dure en général 7 jours, le temps moyen de vos menstruations. Certaines pilules s’enchaînent cependant sans interruption. C’est votre médecin qui vous informera sur le sujet.
- ne pas arrêter votre moyen de contraception de votre propre initiative en cas d’implantation d’un dispositif intra-utérin (DIU). C’est votre gynécologue qui fixera la date d’arrêt la plus adaptée.
- commencer une nouvelle pilule le 1er jour des règles après la prise d’une contraception d’urgence (pilule du lendemain).
Comment sont remboursés les moyens de contraception ?
La Sécurité sociale rembourse à hauteur de 65% certains moyens de contraception, peu importe leur prix. Certains coûtent assez cher, d’autres non. Aussi, il est important d’avoir une mutuelle adaptée à vos besoins pour prendre en charge ces dépenses.
- La pilule contraceptive
Sur plus de 50 pilules contraceptives disponibles, une vingtaine sont remboursées. Quand une pilule est remboursée, c’est à 65 % de son prix.
- Les dispositifs intra-utérins
Les dispositifs intra-utérins sont remboursés à 65% par la Sécurité sociale. Un stérilet au cuivre coûte une trentaine d’euros. C’est 125 euros pour un stérilet hormonal. Ils se changent tous les trois ans.
- La contraception d’urgence
La contraception d’urgence est gratuite pour les femmes mineures. Si vous êtes majeure, elle sera remboursée à hauteur de 65% si elle est prescrite par un médecin. Vous pouvez cependant l’acheter sans ordonnance à la pharmacie. Elle coûte entre 7 et 20 euros.
Le stérilet au cuivre peut également être utilisé comme contraception d’urgence.
- l’implant
Le taux de remboursement de l’implant est de 65% également.
- la stérilisation définitive (masculine et féminine)
Pour les femmes, il s’agit de la ligature des trompes. Celle-ci est remboursée à 100%. Pour les hommes, la vasectomie est prise en charge à 80%. Un délai de réflexion de 4 mois vous sera cependant imposé. Pendant ce délai, il est essentiel de continuer à vous protéger ou d’utiliser un des moyens de contraceptions évoqués.
- les contraceptifs injectables
Ils sont aussi remboursés à hauteur de 65%. Chaque dose coûte 3,44€ et dure trois mois.
- l’anneau vaginal
L’anneau vaginal n’est pas remboursé par la Sécurité sociale. Il coûte environ 16 euros et doit être changé toutes les trois semaines.
- le patch
Le patch n’est pas remboursé par l’Assurance maladie. Une boîte de trois patchs revient à 15 euros environ. Il doit être changé chaque semaine.
Quelques liens et numéros utiles
- http://www.choisirsacontraception.fr
- Mouvement Français pour le planning familialwww.planning-familial.org01 48 07 29 10
- Paris Sexualité Contraception0 800 803 803 (numéro vert)