Immobilier et crise sanitaire : où en sont les Français dans leur projet d’achat ?

Les Français toujours plus motivés à acheter
La quatrième édition de l’étude d’Artémis courtage portant sur les projets immobiliers des Français en période de crise a été réalisée par l’entreprise de sondages OpinionWay, entre le 11 et le 12 mars derniers. Première conclusion ? Vous êtes de moins en moins pessimistes face à la situation économique actuelle.
Les chiffres témoignent : 19 % d’entre vous se projettent désormais dans l’achat de leur résidence principale, contre 16 % au mois de novembre, lors de la troisième édition de cette enquête. Une tendance à l’optimisme est toutefois plus marquée chez les moins de 35 ans.
Par ailleurs, la part de Français ayant pu faire avancer leur projet immobilier depuis mai 2020 est sensiblement supérieure (+1 à 3 %) comparée à la part de Français y ayant renoncé ou l’ayant reporté.
Des envies d’espace et d’exode urbain qui progressent
L’étude fait également ressortir que vous êtes toujours plus nombreux à envisager de quitter la ville pour la campagne. C’est le cas pour 22 % des 18-24 ans et 24 % des 25-34 ans, contre respectivement 5 et 13 % en novembre 2020. Dans cette dernière tranche d’âge, vous êtes 36 % à rêver d’un logement avec jardin alors que vous n’étiez que 21 % en novembre, mais tout de même 29 % en juin après le premier confinement.
Enfin, 33 % des 25-34 ans aimeraient un logement plus spacieux, contre 11 % en novembre et 15 % en juin. Des chiffres qui confirment votre envie de faire avancer vos projets immobiliers !
Moins de craintes concernant l’accès au prêt immobilier
Si celles-ci sont toujours bien présentes, elles se sont quelque peu atténuées en l’espace d’un an. Rien que par rapport à novembre, vous êtes :
- 4 % de moins à avoir une appréhension sur les délais de financement (66 % au total).
- 3 % de moins à penser que les banques sont plus exigeantes face à un dossier de financement (77 % au total).
En ce qui concerne les taux d’emprunt, 57 % d’entre vous pensent toujours qu’ils augmentent. Alors qu’en fait, ils continuent de stagner !