Taux immobiliers : trois Français sur quatre les trouvent attractifs

L’optimisme reste de mise sur le marché immobilier. Trois Français sur quatre (76%) jugent que les taux de crédit restent attractifs en ce mois de rentrée scolaire. Plus de la moitié d’entre eux (56%) estime même qu’il est facile d’obtenir un prêt immobilier, rapporte une récente étude Ifop pour la FNAIM.
[Communiqué] @Thabore, DG adjoint de @CAFPIPRET et @jmtorrollion, Président de la #FNAIM, livrent leur analyse sur les taux bas de #crédit et leur impact sur le marché #immobilier ➡️https://t.co/HsjFL7izqO pic.twitter.com/QtleRu4eBe
— FNAIM (@FNAIM) September 10, 2018
Séduire de nouveaux clients
Les Français n’avaient plus ressenti une telle facilité d’accès au marché depuis 2012. « Les taux pratiqués en août 2018 restent très proches des records historiquement bas obtenus à la rentrée 2016 », analyse Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi. Les taux d’emprunt moyen s’affichaient à 0,75 % sur 10 ans début septembre, rappelle Se Loger. Comptez 0,95 % pour un prêt 15 ans. Le taux moyen monte à 1,30 % sur 20 ans et sur 25 ans.
Ces taux très attractifs permettent aux banques de maintenir le marché du crédit, malgré l’envolée des prix de l’immobilier. « La pierre est un actif tangible, une garantie qui rassure les banques qui sont aujourd’hui prêtes à répondre à l’envie qui transparaît. De plus, elles sont à la recherche d’une nouvelle clientèle qu’elles peuvent capter par des conditions de crédits concurrentielles », explique Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi.
#Immobilier : 3 professionnels sur 4 sont #optimistes. Et vous ? https://t.co/l4bqDautqK pic.twitter.com/kM7aDIVvOQ
— lesfurets (@LesFurets) May 7, 2018
Pouvoir d’achat immobilier
Les banques cherchent à compenser la chute du pouvoir d’achat immobilier. « Sur les villes les plus recherchées : Bordeaux ou Lyon, les emprunteurs perdent respectivement 10,71 m² et 6,22 m² en août 2018 par rapport à août 2017, c’est une pièce, voire une chambre, en moins ! », souligne Jean-Marc Torrollion, Président de la FNAIM. Le recul des aides de l’Etat pour accéder à la propriété n’a fait que renforcer la baisse du pouvoir d’achat.
Depuis un an, obtenir un prêt à taux zéro (PTZ) est devenu plus difficile. Le gouvernement a aussi supprimé les APL Accession. Ces réformes ont « marqué l’esprit des Français », pointe Philippe Taboret. Cette tendance n’a pas encore entamé la sérénité des futurs acheteurs. La confiance des Français dans l’accessibilité du crédit reste « un signe extrêmement positif » pour le marché immobilier, conclut Jean-Marc Torrollion.