Achat immobilier : les étapes à suivre

1e étape d’un achat immobilier : la recherche du bien immobilier
Balcon ou terrasse, proximité des transports en commun et des commerces ou encore accès à un parking : ces critères doivent être déterminés en amont de votre recherche selon vos besoins. Avant de commencer votre recherche immobilière, il est important de faire un point sur vos finances, particulièrement, sur votre apport personnel et votre capacité d’endettement. Ce sont les 1ères étapes d’un achat immobilier.
- Apport personnel. Si votre apport personnel représente 20% du montant du bien immobilier, votre banquier sera plus enclin à vous accorder un prêt immobilier.
Exemple : si le bien immobilier convoité coûte 300.000 euros, votre apport personnel doit être de 60.000 euros. - Capacité d’endettement. Pour réduire le risque de surendettement, les mensualités de l’emprunt ne doivent pas dépasser 33% du revenu de l’emprunteur.
Exemple : si le futur propriétaire gagne 2.500 euros par mois, les mensualités de son emprunt ne doivent pas dépasser 825 euros.
Une fois que vous avez une meilleure visibilité sur vos finances, vous pouvez fixer le prix auquel vous êtes prêt à payer votre bien immobilier. Une marge de négociation reste toujours possible. Si, lors de votre visite, vous constatez des nuisances sonores ou l’absence d’un parking, vous pouvez entamer une négociation sur le prix en avançant ces désagréments.
L’estimation du prix de votre achat immobilier peut être déterminée grâce à notre outil virtuel :
2e étape d’un achat immobilier : offre d’achat, promesse et compromis de vente
C’est la phase qui précède la signature de l’acte de vente chez le notaire. À ce niveau-là, votre projet d’achat devient concret. Car, il vous engage financièrement.
En signant la promesse ou le compromis, l’acquéreur verse au vendeur une indemnité d’immobilisation. Elle représente 10% du prix de vente du bien immobilier.
Exemple : si le prix de vente du bien est de 300.000 euros, le futur acquéreur devra verser 30.000 euros au vendeur.
La promesse et le compromis n’exposent pas le futur propriétaire de la même façon. En signant un compromis, il s’engage à acheter le logement. Ce qui n’est pas le cas dans le cadre d’une promesse. Par contre, s’il n’achète pas le bien, son dépôt de garantie ne lui sera pas restitué.
Pour consolider son projet, le futur propriétaire dispose d’un délai de réflexion de 10 jours. Si, durant cette période, il ne souhaite pas poursuivre son achat, il est libre de mettre un terme au contrat, sans contrepartie.
3e étape d’un achat immobilier : l’obtention d’un prêt
Dans le cas où l’achat du bien est financé par un prêt immobilier, une condition suspensive d’obtention est incluse dans la promesse et le compromis de vente. Cela signifie que si le futur acquéreur n’obtient pas son prêt ou que son permis de construire lui est refusé pour un achat dans le neuf, il pourra récupérer son indemnité d’immobilisation sans risque de pénalités.
De la signature de votre compromis de vente jusqu’à l’étape décisive de la signature de l’acte de vente, le délai d’obtention d’un prêt immobilier peut, dans les faits, s’étaler sur un total de 3 mois. Sans compter le mois supplémentaire qui s’impose avant le règlement de votre première mensualité.
4e étape d’un achat immobilier : la signature chez le notaire
C’est le jour de la signature chez le notaire. L’acquéreur règle les frais de notaire, qui peuvent être compris entre 6 et 7%. Exemple : pour un bien de 300.000 euros avec des frais notariés à 7%, l’acheteur versera 21 000 euros au notaire.
Avant de remettre le titre de propriété à l’acquéreur, le notaire fait publier l’acte du Bureau des hypothèques. Publication de la vente faite. Le notaire envoie « la copie authentique de l’acte » au propriétaire.